Selon l’expression consacrée, on ne juge pas un livre à sa couverture.
Un peu quand même, non ?
Puisque j’écrivais sans but précis, je n’avais jamais réfléchi à la couverture de mes romans. C’est pourtant très important ! Vous achèteriez un livre sans couverture, ou à la présentation mal soignée ? Il est fort probable que la réponse à cette question soit : NON.
Soyez honnêtes, franchement, une vitrine de boulangerie garnie de gâteaux au glaçage terne, ça vous donne envie d’entrer ? Pour les livres, c’est pareil.
Le jour où j’ai décidé de publier mon premier roman, il a bien fallu que je me penche sur la question. Comme pour les visuels que je publie sur les réseaux sociaux, je prospecte essentiellement sur les banques d’images libres de droit (ce qui ne signifie pas qu’elles sont gratuites, simplement que l’on peut les utiliser y compris pour un usage commercial). Je vous donne une liste (non exhaustive) des sites que j’utilise le plus, en fin d’article.
Page blanche
Au plus fort de mon désespoir, j’ai bien envisagé la couverture Gallimard. Sobre, efficace : les informations essentielles, et rien de plus. J’ai vite abandonné l’idée. Et je me suis remise à chercher.
À partir de mots-clés, l’ordinateur crache des dizaines, parfois des centaines de photos, et il faut alors faire le tri. J’en profite pour mettre de côté des images qui me serviront pour mes visuels, ceux que vous voyez apparaître régulièrement sur Facebook, Twitter et Instagram.
Je procède donc à une présélection – entre 50 et 100 photos – puis j’affine, Et je reprends ce processus jusqu’à parvenir au choix final. Pour « Demain le jour se lèvera », j’ai immédiatement flashé sur la photo de ma couverture, pourtant. Mais rappelez-vous : je suis quelqu’un qui met du temps à se décider. Et qui doute. Beaucoup ; certainement un peu trop.
Tout ça pour ça…
J’ai donc continué à chercher des heures, des jours durant. Pour finalement revenir à mon choix premier.
Tout ça pour ça, me direz-vous. Oui, et non. J’avais besoin de voir qu’aucune autre image ne correspondait à ce que je recherchais. Sur la photo, la jeune femme, rousse, porte une longue robe rouge, comme Anna le soir du nouvel an. C’était un signe.
En tant que lectrice, j’aime les couvertures sobres, épurées. Qui disent tout, mais en suggérant plus qu’elles ne montrent. Je les aime mystérieuses. Pour moi, la couverture parfaite est celle qui vous fait tourner la tête au détour d’une allée de librairie. Celle qui vous pousse à vous arrêter pour lire le titre. Noyé au milieu de ses milliers de collègues, un livre peut vite se perdre dans l’anonymat d’une étagère. Ou, pour les autoédités comme moi, dans les méandres d’internet. Alors, une jolie couverture peut faire la différence !
C’est important la forme, dans le fond !
Une jolie couverture, c’est bien beau. Mais je déteste les promesses non tenues : les livres ne dérogent pas à cette règle. Alors oui, cette photo de paysage paradisiaque est magnifique, mais faut-il pour autant la mettre en couverture ?
Si le livre parle de voyage, si l’histoire se déroule sur une plage de sable fin entourée de palmiers, pourquoi pas ! Mais si le roman parle de petits meurtres entre amis, quel est le rapport ?
Je vous vois venir. Oui, je te vois, toi, l’élève perturbateur qui te balances sur ta chaise au fond de la classe. Effectivement, si tes petits camarades s’écharpent aux Bahamas, why not ? Mais mieux vaut alors donner un indice au lecteur sur la couverture ou à travers le titre.
La couverture, c’est comme un papier cadeau : on aime le regarder, on adore lorsqu’il est entouré d’un joli ruban. Mais une fois déballé, ce qui compte vraiment, c’est ce qui se cache dessous, non ?
N’oubliez pas de boire un peu, et de lire beaucoup !
Mes sites préférés pour trouver des images libres de droit :
Article Wikiclic très bien fait, qui liste 100 banques d’images gratuites.