Écrire un livre, c’est bien. Être lu c’est mieux, non ? Bien obligé, l’auteur se plie à l’exercice de la promotion de son livre. Mais qui mieux que le lecteur pour en parler ? Pour un auteur, le Graal, c’est le lecteur supporter.
Je vous l’ai déjà avoué à plusieurs reprises, je ne m’en cache pas : faire la promotion de mes livres me met mal à l’aise. J’avance toujours avec la peur d’en faire trop, d’user mes lecteurs avec un matraquage qui les ferait fuir. Quand, comment, où et à quelle fréquence ? Je n’ai pas la formule magique sinon, pensez bien que je m’en servirais !
À mes débuts, j’ai beaucoup lu, je me suis renseignée auprès de professionnels de la communication, d’autres auteurs qui, parfois, partagent leur expérience dans des guides. Cette masse d’information m’a été bien utile, j’y ai notamment puisé quelques outils qui me servent aujourd’hui encore à préparer mes visuels. Pour le reste, je ne doute pas que les méthodes qu’ils préconisent sont efficaces, mais je ne m’y retrouvais pas. Pourquoi ? Parce que faire parce qu’« il le faut » ne me convient pas. L’impression de forcer ma nature me dérange.
Communiquer autrement ?
Il y a un an, j’ai décidé de lancer mon site internet. Un site vitrine, il paraît que c’est important. Dubitative, j’ai commencé mes recherches, vite découragée par l’immensité de la tâche et surtout, par mon manque de connaissances et de compétences dans le domaine.
Je ne remercierai jamais assez Kaellyana pour son accompagnement, sa pédagogie et… sa patience. En réalité, c’est elle qui a (presque) tout fait. J’apprends avec elle, lui lance régulièrement des SOS quand je fais des bêtises, ou sens que je m’apprête à en faire une — elle préfère la deuxième option, vous vous en doutez —. Chaque fois, elle prend le temps de m’expliquer, de m’apprendre. Cette femme est une sainte !
J’ai créé la partie Blog du site sans savoir exactement ni ce que j’y publierais, ni à quelle fréquence (j’entends d’ici les cris d’orfraie des puristes). J’aime bien parler, je me suis dit que je trouverais forcément quelque chose à raconter. Parce que ce site, au-delà de sa fonction de vitrine, me plaisait pour la philosophie que je souhaitais adopter dans ma communication.
Offrir plutôt que « quémander »
Plutôt que matraquer mes réseaux sociaux de publications à caractère purement promotionnel (même si je le fais à dose homéopathique), je préfère proposer un contenu différent.
La période entre deux publications est parfois longue, et j’ai la chance d’avoir des lecteurs fantastiques, qui m’envoient des mails, des messages privés et même des courriers manuscrits ! Qui me suivent de façon active sur les réseaux sociaux. J’aime ces contacts privilégiés qui ont souvent lieu à l’abri des regards et qui me permettent de mieux les connaître. De mieux vous connaître. Je me sens très chanceuse.
Alors, cette partie blog me permet de vous proposer des textes, des histoires, un peu de mon actualité de façon plus développée, parfois décalée. De vous offrir un peu de mon temps, comme vous le faites avec moi. Une façon de vous dire merci, de me lire, de me suivre, de me supporter. Et de porter mes romans. Oui, vous les portez, et je pèse mes mots !
Prêcher la bonne parole
Les commentaires postés sur les sites marchands ou de partage de lectures (Amazon, Goodreads, Babelio…) sont très importants dans la vie d’un livre, c’est certain. Mais je n’attends pas de mes lecteurs qu’ils s’acquittent de cette tâche systématiquement. Pourquoi ? Parce que moi-même, avant de publier mon premier livre, ne le faisais pas. Je n’avais aucune idée de leur importance, à vrai dire.
Parfois, j’indique au détour d’une publication la possibilité, s’ils en ont envie et le temps, qu’ils ont de parler de leur lecture sur ces supports. Mais j’évite (je l’espère), d’en faire une injonction. Du temps, ils en ont déjà consacré à la lecture de mon roman, ils m’en offrent en interagissant sur mes publications, en parlant de mes romans autour d’eux.
Car oui, j’ai la chance d’avoir des lecteurs partageurs. Je le sais car souvent, vous me dites dans vos mails, vos messages, avoir eu connaissance de mon roman par l’intermédiaire d’une sœur, d’une fille, d’un ami, d’un voisin, d’un collègue… Pour moi, il s’agit de la meilleure et de la plus efficace des publicités : le bouche-à-oreille. La recommandation directe. Le fameux cercle vertueux.
Souvenez-vous, en introduction, je parlais du lecteur supporter, le Graal de tout auteur. Ma quête est achevée : je vous ai trouvés. Du fond du cœur : MERCI !
N’oubliez pas de boire un peu, et de lire beaucoup !
J’espère que cet article vous a plu. Mes billets n’ont aucune valeur d’exemple, je me contente d’y raconter une expérience : la mienne. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire juste en dessous, et à me dire quels thèmes vous souhaiteriez que j’aborde sur mon blog ! À très vite pour un nouvel article !
Hey Georgina !
Je suis pareille que toi ! J’ai toujours l’impression de me vendre, de demander alors que je prends tant de plaisir à écrire pour offrir une histoire !
Et nous avons en commun une perle : Kaellyana qui est parfaitement comme tu l’as décrite !
Bises
Oh oui ! Je crois qu’on a bien des points communs, toutes les deux. Kaellyana en fait partie ☺️